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[Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique
From: |
Loic Dachary |
Subject: |
[Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique |
Date: |
Fri, 20 Jul 2001 16:14:35 +0200 |
Bonjour,
Tout d'abord merci de nous faire participer à cet effort.
Je joins ci dessous une version textuelle modifiée du
document. J'ai modifié et ajouté pas mal d'éléments. Ce qui me semble
de la plus haute importance c'est d'avoir une terminologie claire,
d'ou l'ajout de deux Question/Reponse qui explique ce qu'est une
"licence libre" et une "licence non-libre", ce qui permet de les
utiliser ensuite de façon systématique.
Le deuxième point important est d'utiliser de façon
systématique l'idée de "difusion du logiciel sous une license
(libre/non-libre)" au lieu de la dichotomie "diffusion binaire /
source". Ce qui importe, on le sait bien, c'est les libertés que nous
octroie la licence et pas la forme binaire ou source du
logiciel. Utiliser une dichotomie binaire / source peut amener des
personnes à se faire piéger dans des licences source qui n'octroie
aucune liberté (qui a dit shared source ?-) ou au contraire faire
imaginer à des entrepreneurs que proposer une licence source de leur
logiciel associé à un NDA leur apportera les avantages du Logiciel
Libre (je suis sur que chacun peut identifier au moins un éditeur
de logiciel qui vit une telle fantasmagorie).
Etant donné que mes modifications sont très importantes,
j'aimerais d'abord avoir ton avis pour savoir si elles correspondent à
l'esprit que vous avez voulu donner au document. J'ai respecté ta
volonté d'inclure de façon bien distincte Logiciel Libre et Open
Source lors de mes corrections car j'imagine que c'est un aspect important
pour vous. Peux-tu intégrer et mettre a jour le document source avec les
éléments qui sont acceptables et jeter les autres ? Sur cette base je
pense que nous aurons une bonne vision de l'orientation du document et
que nous pourrons tous commencer à modifier le source sans crainte de
faire des bourdes. Un CVS peut-être ?
Pour éviter tout malentendu, il va de soi que ce document ne
peut pas être signé par un représentant du mouvement du Logiciel Libre
étant donné qu'il recommande l'Open Source. Il est cependant très
agréable de voir (enfin :-) un document qui mélange les deux sans les
confondre et qui n'est pas rédigé par un officiel du mouvement
Logiciel Libre ;-)
A++
-----
1. Présentation
Q : A qui s'adresse ce document ?
R : A tous les constructeurs et distributeurs de matériel
électronique.
Q : Qu'est-ce que GNU/Linux ?
R : GNU/Linux est un système d'exploitation multiutilisateurs et
multitâches qui peut être installé sur un très grand nombre de
plate-formes différentes (Intel x86, PowerPC, Alpha, SPARC, ARM,
etc.). La caractéristique la plus importante de ce système
d'exploitation, outre ses qualités techniques et sa notoriété
grandissante, réside dans le fait que GNU/Linux est un assemblage de
Logiciels Libres.
Ainsi dans ce document on mentionnera souvent le système GNU/Linux,
essentiellement parce que les problématiques abordées touchent
actuellement nombre d'utilisateurs de ce système. Mais ces
problématiques sont valables pour tous les systèmes d'exploitation.
Q : Quelle est la différence entre "Open Source" et "Logiciel Libre" ?
R : L'Open Source met l'accent sur la gratuité et l'efficacité des
développements informatiques, lorsque les fondations du mouvement du
Logiciel Libre sont la liberté et la protection de la liberté des
utilisateurs.
Un logiciel Open Source doit avoir ses sources disponibles et
utilisables par tous sans restrictions.
Pour qu'un logiciel soit un Logiciel Libre, il doit satisfaire quatre
conditions. Ces quatre conditions sont les quatre libertés du Logiciel
Libre :
1. La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté
0).
2. La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de
l'adapter à vos besoins (liberté 1). Pour ceci l'accès au code
source est une condition requise.
3. La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin,
(liberté 2).
4. La liberté d'améliorer le programme et de publier vos
améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté
3). Pour ceci l'accès au code source est une condition requise.
Q : Qu'est ce qu'une licence libre ?
R : On désigne dans ce document sous le terme générique de licence
libre une licence correspondant soit aux licences Logiciel Libre (dont
une liste est [26]disponible sur le site de la FSF) soit aux licences
Open Source (dont une liste est [27]disponible sur le site de l'Open
Source Initiative).
Les licenses Logiciel Libre correspondent aux critères explicités dans
la [28]définition du Logiciel Libre. Les licenses Open Source
correspondent aux critères explicités dans la [29]définition de l'Open
Source.
En raison des postulats fondamentaux différents du mouvement du
Logiciel Libre et du mouvement Open Source ces listes ne sont pas
strictement identiques bien qu'elles se recoupent en grande partie.
Dans les deux cas déterminer si une license est conforme à la
définition demande un travail conséquent qui requiert à la fois une
compétence juridique et une compréhension de la philosophie de l'un ou
l'autre mouvement. Pour cette raison ces deux listes sont une
référence très précieuse et il est rare qu'un individu ou entrepreneur
entreprenne la rédaction d'une nouvelle licence libre.
Q : Qu'est ce qu'une licence non-libre (ou propriétaire) ?
R : On désigne dans ce document sous le terme générique de licence
non-libre une licence qui requiert de façon systématique une
transaction avec le détenteur de la licence pour toute opération
concernant le logiciel. Il s'agit d'abord de son utilisation, le plus
souvent conditionné au versement d'une somme d'argent. Par exemple
Windows est un logiciel diffusé sous une licence non-libre. Ces
licences interdisent aussi la copie, l'étude du fonctionnement du
logiciel, sa modification ou une combinaison arbitraire de ces
possibilités.
2. Considérations générales
Q : Est-il utile d'avoir mes produits supportés sous GNU/Linux ?
R : Cela augmentera les ventes.
Le marché actuel est conséquent et son potentiel est énorme. GNU/Linux
est le seul système d'exploitation qui progresse face à tous ses
concurrents. Ce système a les faveurs de nombreux informaticiens qui
agissent en prescripteurs lors des achats de matériel informatique. Il
est désormais soutenu commercialement et financièrement par les plus
grands constructeurs (SUN, IBM, DELL, HP, etc.). Plusieurs
gouvernements envisagent d'utiliser les Logiciels Libres comme norme
pour leur administration (France, Pologne, Argentine, Chine, etc.).
Q : Mes clients me réclament des pilotes (drivers) pour Linux, que
puis-je faire ?
R : Les choix possibles sont :
* annoncer que le matériel n'est pas supporté
* développer les pilotes (drivers) à vos frais et les distribuer
sous la forme de binaires, gratuitement ou moyennant une somme
modique. La licence utilisée le plus courament dans ce cas permet
la copie et l'utilisation sans frais mais n'autorise pas la
modification ou l'étude du logiciel.
* diffuser publiquement les spécifications d'interface du matériel,
permettant ainsi à des tierces parties d'entreprendre l'écriture
et la diffusion de pilotes à leurs frais.
* développer les pilotes (drivers) et les distribuer sous une
licence libre. Cette approche permet d'assurer la disponibilité
rapide des pilotes et de partager avec des tierces parties
(entreprises ou individus) l'effort de maintenance, de debuggage,
de documentation et de portage. Dans ce modèle il est crucial pour
une entreprise de choisir une license qui garantit que des
améliorations aux pilotes seront distribués selon les mêmes termes
afin qu'un concurrent ne puisse s'approprier exclusivement les
modifications qu'il finance.
* publier des pilotes (drivers) «mixtes»
Il s'agit de publier une partie du logiciel [30]selon la logique
précédente, et de fournir le reste du pilote sous forme binaire et
sous licence non-libre ([31]voir la seconde alternative).
Cela permet l'accès aux fonctionnalités de base ainsi que la
réalisation de l'interface avec le système d'exploitation grâce à
des Logiciels Libres adaptables aux évolutions du reste du
système. Certaines fonctionnalités «avancées» restent elles
cachées dans des modules exclusifs figés qui n'ont pas besoin
d'évoluer avec le reste du système. Cela fournit une solution dans
le cas ou une partie de la «propriété intellectuelle» du produit
provient de fournisseurs tiers qui exigent que leur partie soit
diffusé sous une licence non-libre. C'est le choix fait notamment
par certains constructeurs de cartes graphiques.
* diffuser publiquement les spécifications ET développer les pilotes
(drivers) en les diffusants sous une licence libre.
Cette situation est idéale pour le client. C'est également une
très bonne configuration pour le constructeur, sauf cas
particulier (voir «[32] Conseillez-vous la diffusion sous licence
libre dans tous les cas ? »).
Q : Puis-je espérer qu'une tierce partie développe spontanément les
pilotes (drivers) ?
R : Oui, en mettant librement à disposition les spécifications de vos
produits et en faisant l'annonce. Des bénévoles (entreprises ou
individus) pourront alors se charger des développements.
Cette solution a cependant quelques inconvénients :
* Le nombre de bénévoles intéressés sera aléatoire.
* Les bénévoles travaillent à leur rythme.
* Donc les pilotes (drivers) ne seront peut-être pas disponibles
lors d'une échance importante pour votre produit (salon, lancement
commercial etc.).
* Aucune vente ne peut être espérée avant la disponibilité des
pilotes (drivers).
* Aucun contrôle n'est exercé sur la qualité du logiciel obtenu.
Q : Puis-je ne pas diffuser les spécifications de mon produit ?
R : Oui. En développant et diffusant des pilotes (drivers) binaires.
Les avantages à conserver les spécifications secrètes sont :
* préserver l'avantage concurentiel que réprésente la non
divulgation des spécifications de l'interface.
* masquer des faiblesses éventuelles.
Les inconvénients sont :
* se priver de l'aide et du soutien des utilisateurs pour la
maintenance
* un déficit d'image auprès de la communauté du Logiciel Libre et de
l'Open Source
* un effort de développement supérieur
* un marché limité aux plates-formes choisies pour le développement
Contrairement à d'autre systèmes d'exploitation, GNU/Linux fonctionne
sur un grand nombre de plateformes matérielles. Il est difficile de
les tester toutes sans l'aide d'une communauté. De plus, les versions
du noyau Linux apparaissent à un rythme plus soutenu que celles des
autres systèmes d'exploitation.
GNU/Linux n'est pas le seul système d'exploitation diffusé sous
licence libre. Si les autres peuvent sembler négligeables en part de
marché, il n'en existent pas moins, et leurs utilisateurs souhaitent
également disposer des ressources nécessaires au bon fonctionement de
leurs machines.
Enfin, comme l'explique Eric S. Raymond, fondateur du mouvement Open
Source, dans son article [33]The Magic Cauldron : «pendant que la
concurrence étudie votre matériel, vous travaillez sur la génération
suivante». Le rythme actuel du développement électronique rend
inefficace la pratique du clonage se basant sur les spécifications de
l'interface.
Q : Distribuer les pilotes sous licence libre et diffuser les
spécifications représente-t-il un manque à gagner ?
R : Dans votre cas le logiciel n'est pas votre produit, c'est un
service. Votre produit est le matériel.
La production de pilotes (drivers) logiciels par les constructeurs
électroniques est un phénomène récent. Auparavant les constructeurs
diffusaient la SIM, à charge aux développeurs des systèmes
d'exploitation ou aux utilisateurs de concevoir les pilotes (drivers).
Cette façon de procéder n'était pas satisfaisante car elle impliquait
que les pilotes (drivers) d'un même matériel soient développés
plusieurs fois par les différents clients, ce qui est techniquement et
commercialement inefficace. C'est donc sous la pression de leurs
clients que les constructeurs ont pris à leur charge le développement
des pilotes (drivers). Ce nouveau système présentait cependant un
autre défaut : il favorisait la création de monopoles qui exerçaient
ensuite des pressions insupportables sur les clients comme sur les
fournisseurs.
Aujourd'hui, depuis qu'Internet facilite la diffusion des projets et
que les licences libres en garantissent l'accessibilité et
l'évolution, la prise en charge n'a plus besoin d'être aussi
importante pour les constructeurs.
Q : Quels sont les avantages des Logiciels Libres, de l'Open Source ?
R : Les utilisateurs peuvent adapter le logiciel, qui reste ainsi en
adéquation avec leurs besoins. Les petits défauts frustrants peuvent
être corrigés, des idées nouvelles apparaissent.
Les pilotes (drivers) sont intégrés, distribués et installés avec le
système d'exploitation GNU/Linux. La prise en charge du matériel ne
demande pas d'étape d'installation logicielle de la part de
l'utilisateur, son confort est accru.
La disponibilité sous une license libre rassure l'utilisateur sur la
pérennité du produit. En cas de défaillance du fournisseur, les
pilotes (drivers) peuvent continuer à évoluer. Dans la décision
d'achat, c'est une garantie supplémentaire pour le client, donc un
argument de vente pour le constructeur.
Q : Est-ce que je risque des pressions de la part d'éditeurs de
systèmes d'exploitation influents ?
R : Certains ont une notion égocentrique de la libre concurrence. A ce
jour aucun cas de ce genre n'a été signalé.
Q : Où puis-je en apprendre plus sur le Logiciel Libre et l'Open
Source ?
R : Vous pouvez contacter les structures suivantes :
* [34]AFUL
<address@hidden>
* [36]Free Software Foundation (FSF) France
<address@hidden>
Vous pouvez consulter les sources suivantes :
* [38]Free Software Foundation (FSF)
* [39]Open Source Initiative
3. Précisions
Q : Mes développeurs ne sont pas formés à Linux. Que faire ?
R : Il y a plusieurs solutions :
* les former
* en recruter de nouveaux qui aient ce champ de compétence
* s'adresser à des sociétés de service spécialisées
Une [40]liste de sociétés de services en ingénierie informatique
(SSII) francophones spécialisées dans les Logiciels Libres ou
l'Open Source est disponible sur le site de l'[41]AFUL.
Q : Conseillez-vous la diffusion sous licence libre dans tous les cas
?
R : Non.
* Les produits bas de gamme n'ont pas forcément intérêt à étaler au
grand jour leur médiocrité. Un pilote (driver) binaire peut alors
sembler plus approprié.
* Les mouchards logiciels, les fonctions cachées craignent aussi la
lumière. Ce cas est un des critères qui inclinent les entreprises
et les gouvernements à choisir les constructeurs qui optent pour
la transparence.
Q : Quelles sont les licences existantes ? Quelle est la mieux adaptée
?
R : Beaucoup de licences informatiques existent déjà. Vous pouvez les
utiliser pour le développement de vos pilotes (drivers). Créer et
maintenir une nouvelle licence est généralement une perte de temps et
complique la tâche des développeurs qui décident de travailler sur vos
développements.
Les licences les plus connues sont la GNU General Public License
(GPL), la GNU Lesser General Public License (LGPL), les licences BSD
et la Mozilla Public License (MPL).
Pour plus de détails, vous pouvez consulter la [42]liste des licences
établie par la Free Software Foundation, ainsi que la [43]liste des
licences établies par l'Open Source Initiative.
En règle général on préferera toujours la GPL lorsque rien ne s'y
oppose. Si des contraintes indépendantes de votre volonté rendent ce
choix impossible, le mieux est de contacter l'une des associations
cités plus haut pour exposer votre cas précis. Les facteurs
déterminant le choix d'une licence sont nombreux et de grande
conséquence: en discuter est le meilleur moyen de trouver la solution
adaptée.
Q : Que font les autres constructeurs d'électronique (diffusion des
spécifications, source des développements) ?
R : ATI, Creative, Epson, HP, IBM, Intel, Kodak, Matrox (entres
autres) fournissent les spécifications d'une grande majorité de leurs
produits. De plus ces constructeurs prennent en charge (en totalité ou
en partie) le développement des pilotes (drivers) de leurs matériels.
Enfin, ces constructeurs publient (en totalité ou en partie, voir
«[44] publier des pilotes (drivers) mixtes ») leurs pilotes sous une
licence libre. Ce positionnement leur assure ainsi une couverture
totale du marché tout en assurant le meilleur support possible pour
leurs produits.
Les constructeurs suivants fournissent uniquement des versions
binaires (sous licence non-libre) de leurs pilotes (drivers) mais pour
un grand nombre de systèmes d'exploitation, dont GNU/Linux : Lexmark,
NVidia, Olitec. Ces constructeurs satisfont un grand nombre de
consommateurs. Mais en se privant de l'aide des développeurs des
communautés du Logiciel Libre et de l'Open Source, ces constructeurs
doivent fournir un travail plus important pour rester à jour avec les
nouvelles versions des systèmes d'exploitation sur lesquels
fonctionnent leurs produits.
Un problème inhérent à ce type de pilotes (drivers) est leur manque de
«modularité». En effet étant généralement des modules pour noyaux ils
peuvent causer des erreurs sur la machine entière s'ils sont mals
conçus. Ainsi les éditeurs de distributions et systèmes d'exploitation
hésitent à mettre des modules qui risquent d'entrainer une grosse
charge pour leur support. On pourra prendre pour exemple les modules
NVIDIA pour GNU/Linux, qui malgré leurs performances reconnues, ne
sont pas inclus dans les outils de configuration de la distribution
GNU/Linux de [45]Mandrake (8.0). En conclusion, avec une telle
approche, les constructeurs peuvent avoir l'impression de faire du
travail pour rien.
Les sociétés suivantes, quant à elles, ne fournissent des pilotes
(drivers) que pour un nombre très restreint (voir unique) de système
d'exploitation : Guillemot, Hercules, Canon. Ces constructeurs
limitent le marché qu'ils souhaitent couvrir et ternissent l'image de
leur marque.
Q : Existe-t-il des programmes de certification ?
R : Oui l'[46]Open Hardware Certification Program. C'est une
initiative récente, mais qui regroupe déjà un grand nombre
[47]d'affiliés.
Q : A quoi correspondent ces images de pingouins, dans la presse
informatique et sur Internet ?
R : Le pingouin est la mascotte du noyau Linux. Cette image se
retrouve partout sur Internet car les utilisateurs et les sites web
utilisant GNU/Linux y sont très nombreux.
Q : Puis-je utiliser le logo du pingouin librement ? Où le trouver ?
R : Oui vous pouvez l'utiliser librement. Vous pouvez même utiliser
librement une version que vous aurez modifiée.
[48]Linux Online référence les différents [49]logos Linux, le pingouin
original et ses dérivés.
Q : Pourquoi dit-on parfois GNU/Linux ?
R : GNU est un projet de système d'exploitation entièrement Logiciel
Libre initié par [50]Richard M. Stallman en 1984. Le noyau Linux dont
la création a débuté en 1991 est le dernier composant qui a permit
d'aboutir à un système d'exploitation autonome entièrement composé de
Logiciel Libre. GNU/Linux est donc la conjonction du projet GNU et du
noyau Linux. C'est cet ensemble qui est aujourd'hui diffusé par
Debian, RedHat, Mandrake etc. Il existe d'autres noyaux tels que Hurd
qui permettent de composer un système d'exploitation GNU/Hurd ou
autre.
Conclusion
Les constructeurs ont fortement intérêt à publier les développements
de leurs pilotes (drivers) sous licence libre, et ce, quel que soit le
système d'exploitation ciblé.
Les constructeurs ont également intérêt à réaliser eux-mêmes ces
développements, au moins dans leur version initiale en raison de :
* leur meilleure connaissance du produit
* leur besoin d'en assurer la qualité
* la nécessité de disponibilité dès le lancement commercial
* l'ascendant que prend naturellement l'initiateur d'un projet sur
sa libre évolution
Mais la mise sur le marché d'un produit ne signifie ni la fin de la
vie de ce produit, ni l'arrêt des développements et des services qui
l'entourent. Une fois initiés, les développements de pilotes (drivers)
gagnent aussi à être maintenus selon le modèle libre.
En effet, la maintenance selon le modèle libre :
* permet de bénéficier des améliorations apportées par les
utilisateurs
* permet la compatibilité du produit avec une gamme de matériels et
de systèmes d'exploitation considérablement plus étendue
* améliore l'image du produit et de son constructeur auprès de la
communauté des informaticiens
* diminue les coûts de maintenance du projet
* rassure les acheteurs et les décideurs en enlevant les craintes
liées à d'éventuelles fonctionnalités cachées du produit (cheval
de troie, porte dérobée, etc.)
Comme nous l'avons vu, ce mode de fonctionnement apporte de réels
avantages concurrentiels, tout en améliorant la qualité des services
proposés.
- [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, M.-A. DARCHE, 2001/07/18
- [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique,
Loic Dachary <=
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, Raphael Rousseau, 2001/07/20
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, M.-A. DARCHE, 2001/07/25
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, M.-A. DARCHE, 2001/07/29
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, Jerome Dominguez, 2001/07/31
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, M.-A. DARCHE, 2001/07/31
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, Jerome Dominguez, 2001/07/31
- Re: [Fsfe-france] FAQ des constructeurs d electronique, M.-A. DARCHE, 2001/07/31