Re: [Fsfe-france] brevets vs. reverse-engineering

[Jean-Baptiste Soufron]

>> Les brevets n'interdisent pas complètement l'interoperabilité puisque
>les activités de recherche sur les inventions brevetées sont
>autorisées. Rien n'empèche donc de développer une solution compatible
>tant qu'elle n'enfreint pas le brevet lui-même. Evidemment, c'est un
>peu coton pour savoir de quelles situations il s'agit... 
>
>Pas compliqué, avec les brevets pas de Samba possible dans les
>entreprises. Tu devrais savoir qu'un grand nombre de PME serait alors
>bien dans la caca...

Pourquoi pas de samba? Le droit des brevets est limité, y'a des exceptions, 
etc. Tout ca rentre dedans.

>Idem pour rdesktop (et j'en passe):
>rdesktop - RDP client for Windows NT/2000 Terminal Server
>
>Oui c'est un peu coton tout ça, heureusement que les juristes seront là
>pour nous conseiller (moyennant finance bien sûr!), pour résoudre les 
>conflits des brevets logiciels qu'ils ont imposés directement et 
>indirectement. 

Change de métier et deviens juriste, tu seras riche à ton tour puisque tu 
n'imagines visiblement pas d'autre motivation possible à un travail... 
Et comme je le prend comme une attaque personnelle, j'ajoute que si j'avais 
l'intention de "moyenner des finances", je ne passerais pas mon temps à essayer 
de convaincre un borné sur une ML, je serais déjà au travail dans un cabinet de 
conseils à me remplir les poches et à faire passer des lois pour mieux me 
servir des pauvres informaticiens malheureux. 

Les informaticiens vulnérables ^_^

J'aurai bien tout entendu... si des chimistes arrivent à s'arranger des brevets 
et à comprendre leur fonctionnement... je ne vois pas ce qui empécherait des 
informaticiens de faire de même... et d'apporter de vraies critiques "normales" 
au mécanisme des brevets, pas des critiques dans le vent "à la logier". 

>Il n'y a pas de droit d'auteur possible sur les algorithmes ou le
>principe d'un logiciel. 

Il n'y a pas non plus de brevet sur un algorithme ou le principe d'un logiciel. 
Les critères de dépot d'un brevet sont PLUS stricts que ceux de la protectin 
par le droit d'auteur. Le droit d'auteur protège la simple originalité alors 
que les brevets exigent la stricte nouveauté... et les brevets qui ne 
respectent pas ce critère sont... invalides... 

>Pour le brevet rien n'est moins sur, et le flou
>savament orchestré par l'oeb et ses intégristes tend à le confirmer.
>Bref tes théories d'étudiant sont toujours loin de prouver la non
>nocivité des brevets logiciels(je ne parle même pas d'un avantage que
>tu essayes d'imaginer en te tirant les cheveux dans tous les sens...)

Paf, attaque personnelle, deuxième... et argument d'autorité... 

Et bien, je répondrais simplement que tes connaissances d'informaticiens te 
permettent visiblement de te servir d'un logiciel d'email mais qu'elles ne te 
sont pas encore d'un grand secours pour discuter et accepter de reconnaitre les 
limites de ce que tu sais et de ce que tu ne sais pas. Tout le monde ne peut 
pas s'appeller Eben Moglen et comprendre simultanément l'informatique et le 
droit...

Les brevets logiciels sont nocifs mais ils sont un compromis destiné à éviter 
la protection par le secret de fabrication. Et le droit d'auteur, à mon sens, 
c'est moins bien. Vala.

>> Mais au bout de 20 ans, bingo domaine public. 
>
>Mouarf... ils sont rigolos ces juristes. Si tu veux en informatique une
>techno vieille de 20 ans, elle ne peut servir que dans les musées, ou
>pour les geek en mal de souvenir. Et encore, en supposant que le
>matériel qui faisait tourner la chose fonctionne toujours.

Ben TCP/IP marche toujours non? LZW aussi non? (d'ailleurs LZW était-il un 
brevet valide ou pas... je me demande bien...)

>> Brevet ou ingénierie inverse... les 2 souffrent de défauts
>différents... les 2 systèmes peuvent être détournés pour assurer une
>sur-protection ^_^
>
>On a surtout besoin de protection contre les sangsues.

Slurp... miam-miam je vais me faire plein de fric sur ton dos quand les lois 
sur la protection technique seront passées... 

>
>> Je pense réellement que ni l'une, ni l'autre solution ne sont
>franchement adaptées aux problèmes des logiciels.
>
>Les logiciels n'ont PAS de problèmes.

Si, les informaticiens bornés... ^_^