Re: [Fsfe-france] proteger un concept basé sur le logiciel libre

[BREESE MAJEROWICZ : Pierre Breese]

En fait, une activité artisanale (au sens noble du terme) et une activité industrielle coexistent dans le domaine de l'informatique comme dans n'importe quel autre domaine. Aucune des deux formes d'activité ne doit chercher à évincer l'autre. je comprend très bien que le secret soit approprié à une activité artisanale, et peut être admettrez vous que le brevet s'inscrit dans une approche industrielle.
> De : philippe hervier <address@hidden>
> Date : Wed, 10 Sep 2003 11:06:54 +0200
> À : BREESE MAJEROWICZ : Pierre Breese <address@hidden>
> Cc : address@hidden
> Objet : Re: [Fsfe-france] proteger un concept basé sur le logiciel libre

> BREESE MAJEROWICZ : Pierre Breese wrote:
> > > Si ton client a déjà abusé de ta naïveté, rien ne t'oblige à révéler tes
> > > sources. 
> > >     
> >
> > C'est du joli ! Je croyais que le principal avantage du "libre" c'était la
> > totale transparence, et l'accès sans limitation aux sources ! Finalement, le
> > stratagème proposé en le même que celui utilisé par Microsoft : le secret. 
> Ce n'est surtout pas très beau de retirer une phrase de son contexte. On voit aisément, avec 
> l'ensemble du message que source doit ici s'entendre par origine des informations et n'a rien 
> à voir avec les sources du logiciel.
>
> Il ne faut pas confondre partisan ou utilisateur du logiciel libre avec naïf ou handicapé commercial.
>
> Comme toute structure les sociétés qui vivent du logiciel libre doivent acquérir une compétence,
> la mettre en valeur chez  leurs clients ou prospects et la maintenir par rapport à leur concurrent.
> Ce doit être les mêmes problématiques qu'ont les entreprises favorables à la protection par brevet.
> Par contre la plupart des utilisateurs de logiciels libre se rendent compte que le brevet n'est pas 
> la solution qui leur permet de protéger leur "avantage concurrentiel". Le brevet ne peut protéger 
> l'expérience le savoir faire et l'accumulation de connaissances qui fait la valeur d'une société informatique.
>
> En fait pour paraphraser un membre de cette liste je dirais que l'informatique n'est pas industrielle.
> Je n'irai pas jusqu'à prétendre que c'est de l'art, je n'ai jamais trouvé de client près à  m'acheter 
> du logiciel pour la beauté de la chose ! 
>
> Non, l'informatique en est encore à un stade artisanal et comme pour toute activité artisanale le 
> secret est souvent une protection bien mieux adaptée que le brevet.
>
>
>              Philippe Hervier