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Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page


From: Romain Gardon
Subject: Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page
Date: Tue, 20 Mar 2007 15:29:53 +0100

Bonjour,

me revoilà (épisodiquement). Après une phase relativement calme où
j'ai pu prendre de mon temps pour traduire, je retombe dans une phase
où mon emploi du temps est plus que chargé (je t'expliquerai si tu
veux, Yann). Vous trouverez ci-joints les 3 fichiers sur lesquels j'ai
travaillé. Deux sont totalement traduits par mes soins (page d'accueil
et not-ipr), le troisième (open-source-misses-the-point) est un début
que Yann m'a passé mais sur auquel j'ai à peine eu le temps de
m'atteler. Il faut donc relire les deux premiers, et continuer la
traduction du troisième.

Yann (ou un autre), je vous laisse le soin de mettre ceci sur le CVS.
Je n'ai pas d'accès actuellement à grand chose, je me permets donc de
joindre les fichiers.

En attendant d'avoir plus de temps à moi...en tout cas ça dérouille
bien les neurones si je peux me permettre l'expression : certaines
expressions qui me semblaient bien sur le moment sont clairement à
remplacer car elles sont malhabiles. Le problème, c'est que comme j'ai
le nez dedans, je ne sais pas par quoi ! Merci la relecture ;-)

Romain - et désolé pour le retard...

Le 20/03/07, Yann<address@hidden> a écrit :
Plop,

vivi, je suis au courant. Mais en fait, j'attend qu'une traduction
soit terminé pour le faire.
Cela faisait parti de quelques soucis que je réglais en amont cette
ligne.

++

Le 17 mars 07 à 13:50, Arnaud Le Saux a écrit :

> Désolé pour l'autre jour, Savannah a mis trop de temps à se
> remettre, je n'est pas pu faire les entêtes et pieds de page. j'ai
> attaqué hier matin au boulot, mais je n'ai pas eu le temps de
> finir. Comme je l'avez précisé avant, je suis parti en week-end (là
> je ne suis pas chez moi). Si je trouve 15min, j'utiliserai cette
> connexion pour les envoyer par mail, sinon ça sera dispo dimanche
> soir (peut-être que vers 22h) sur le CVS.
> Il y a actuellement une erreur dans un des fichiers
> entêtes .fr.html. J'ai déjà prévenu le gars, j'espère qu'il
> corrigera rapidement.
>
> Yann rajoute cette ligne à la fin du fichier /server/header.fr.html :
> <link rev="translated" href="mailto:address@hidden"; />
>
> Bon aller, je retourne à ma famille.
>
> ++
>
>
> _______________________________________________
> Web-translators-fr mailing list
> address@hidden
> http://lists.nongnu.org/mailman/listinfo/web-translators-fr



_______________________________________________
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Le Système d'exploiration GNU - Libre comme dans Liberté

Qu'est-ce que le projet GNU ?

Le Projet GNU a été lancé en 1984 afin de développer un système d'exploitation complet Unix-like sous la forme d'un logiciel libre : le système GNU. Plusieurs variantes du système d'exploitation GNU, utilisant un noyau appelé Linux, sont couramments employées ; si l'on se réfère souvent à ces système en les appelant « Linux » ils doivent être nommés de manière plus juste système GNU/Linux.

GNU est l'acronyme récursif de « GNU's Not Unix », on le prononce guh-noo comme canoe.

Qu'est-ce que le Logiciel Libre ?

Le « logiciel Libre » est une question de liberté et non de coût. Pour comprendre ce concept, vous devez penser à « libre » au sens de « liberté d'_expression_ ».

Le Logiciel Libre concerne pour l'utilisateur la liberté d'exécuter, étudier, modifier et améliorer le logiciel. Plus précisement, il se réfère à quatre libertés pour les utilisateurs de logiciel :

Qu'est-ce que la Free Software Foundation ?

La Free Software Foundation (FSF) est le principal organisme sponsor du projet GNU. La FSF ne reçoit que très peu de dons de la part des sociétés ou fondations, mais nous comptons sur le support de personnes telles que vous.

Vous pouvez aider la FSF en en devenant membre, achetant des livres ou des accessoires or by faisant des dons. Si vous utilisez le Logiciel Libre dans votre environnement professionnel, vous pouvez aussi vous affilier professionnellement ou commander une version complète des logiciels GNU afin de soutenir la FSF.

Le projet GNU soutient la mission de la FSF de préserver, promouvoir la liberté d'utiliser, étudier, copier, modifier et redistribuer les logiciels informatiques, et de défendre les droits des utilisateurs de Logiciels Libres. Nous soutenons les liberté de parole, de la presse, et d'association sur internet, le droit d'utiliser des logiciels de cryptage pour les communications privées, et le droit d'écrire des logiciels sans barrières posées par les monopoles privés. Vous pouvez également en apprendre plus sur ces problèmes dans le livre Free Software, Free Society.

Plus d'informations


Les Dépêches GNU

Pour plus d'actualité, aussi bien que pour les articles qui étaient présent dans les dépêches de GNU, voir Quoi de neuf et à propos du projet GNU.

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Vous avez dit "propriété intellectuelle" ? C'est un mirage séduisant...

par Richard M. Stallman

Il est à la mode de regrouper le copyright, les brevets et les marques déposées - trois choses distinctes régies par trois ensembles de lois -- en une seule entité appelée "propriété intellectuelle". Ce terme prête à confusion et n'est pas arrivé par accident. Ce sont les entreprises qui bénéficient de cette confusion qui en font la promotion. La meilleure manière d'éviter la confusion est de rejeter entièrement l'_expression_.

D'après le Professeur Mark Lemley, de la Stanford Law School, la large utilisation du terme de "propriété intellectuelle" est une manie qui a suivi la création de l'Organisation Mondiale de la "Propriété Intellectuelle" (OMPI) (NdT : WIPO, World "Intellectual Property" Organization), et qui n'est devenue vraiment répandue que récemment. Cette Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle est officiellement une organisation des Nations Unies, mais représente en fait les intérêts des détenteurs de copyrights, de brevets et de marques déposées.

Il n'est pas difficile de voir que le terme est biaisé : il suggère de penser aux copyrights, brevets et marques déposées de la même manière qu'aux droits de propriété d'objets physiques (Cette analogie est à l'opposé des doctrines de droit de la loi sur le copyright, de la loi sur les brevets, et de la loi sur les marques déposées, mais seuls les spécialistes le savent). Ces lois ne sont pas vraiment semblables aux lois sur la propriété des objets physiques, mais l'utilisation de ce terme mène les législateurs à les changer afin de les en rapprocher. Et comme il s'agit des changements voulus par les entreprises qui exercent le copyright, ces sociétés ont œuvré pour mettre ce terme à la mode.

Ce biais est une raison suffisante pour rejeter le terme, et les gens m'ont souvent demandé de proposer un autre nom pour englober ces notions -- et m'ont même fait leurs propres propositions, souvent humoristiques. Ces propositions ont été par exemple "IMPs" (NdT : "lutins") pour "Imposed Monopoly Privilèges" (NdT : "Privilèges Monopolistiques Imposés"), ou "GOLEMs", pour "Government-Originated Legally Enforced Monopolies" (NdT : "Monopoles Légalement Imposés d'Origine Gouvernementale"). Certains parlent de "régimes de droits exclusifs", mais assimiler des restrictions à des «droits» est biaisé aussi..

Certains de ces noms alternatifs peuvent être une amélioration, mais c'est une erreur de remplacer "propriété intellectuelle" par une autre _expression_. Un nom différent ne résout pas le plus gros problème du terme : la généralisation. Il n'y a pas d'unification dans la "propriété intellectuelle" -- c'est un mirage. La seule raison pour laquelle les gens trouvent le terme cohérent vient de son utilisation courante.

Le terme "propriété intellectuelle" est au mieux un fourre-tout pour regrouper des ensembles disparates de lois. Les néophytes qui n'entendent qu'un seul terme pour toutes ces lois tendent à croire qu'il y a plusieurs variations d'un principe commun, et qu'elles fonctionnent de manière similaire.

Rien ne pourrait être moins vrai. Ces lois, à l'origine créées séparément, ont évolué différemment, couvrent des activités différentes, ont des règlements différents, et concernent différentes questions d'ordre public.

La législation sur le copyright a été créée pour promouvoir les oeuvres littéraires et l'art, et couvre les détails d'une œuvre littéraire ou artistique. La législation sur les brevets a été créée pour favoriser la publication d'idées utiles, au prix d'un monopole temporaire à celui qui a publié l'idée. -- un prix facile à payer dans certains domaines, mais pas dans d'autres.

La législation sur les marques déposées, au contraire, ne visait pas à promouvoir une quelconque capacité d'action, mais simplement à permettre aux acheteurs de savoir ce qu'ils achètent. Les législateurs, sous l'influence de la "propriété intellectuelle", l'ont transformée en un arrangement incitant à la publicité.

Comme ces lois ont été développées indépendamment, elles sont toutes différentes dans le moindre détail, aussi bien dans leurs propos que dans leurs méthodes de base. Ainsi, si vous apprenez quoi que ce soit sur la législation des copyrights, vous serez avisé de penser que la législation des brevets est différente. Ce sera rarement faux !

Les gens disent souvent "propriété intellectuelle" quand ils veulent désigner une autre catégorie, plus étendue ou plus restreinte que la «propriété intellectuelle». Par exemple, les pays riches imposent souvent des lois injustes aux pays pauvres afin d'en extorquer de l'argent. Plusieurs de ces lois sont des lois de la "propriété intellectuelle", pendant que d'autres ne le sont pas ; néanmoins, ceux qui critiquent ces pratiques utilisent souvent cette _expression_ parce qu'elle leur est familière. En l'utilisant, ils défigurent la nature du problème. Il serait préférable d'utiliser un terme plus précis, tel que "colonisation législative", qui va au coeur du problème.

Les "non-initiés" ne sont pas les seuls à subir la confusion provoquée par ce terme. Même les professeurs de droit qui enseignent ces législations sont leurrés et distraits par le pouvoir de séduction du terme "propriété intellectuelle", et affirment des choses qui rentrent en conflit avec les faits qu'ils connaissent. Par exemple, un professeur écrivait en 2006 :

"à la différence de leurs descendants qui travaillent maintenant à l'OMPI, les auteurs de la constitution américaine avaient une attitude de principe pro-concurrentielle vis à vis de la propriété intellectuelle. Ils savaient que les droits étaient nécessaires, mais...ils ont lié les mains du congrès en restreignant son pouvoir de plusieurs manières".

Cette affirmation se réfère à l'article 1 section 8 clause 8 de la constitution américaine, qui autorise les lois sur le copyright et celles sur les brevets. Celle clause n'a cependant rien à voir avec la législation sur les marques déposées. Le terme "propriété intellectuelle" a mené ce professeur à une généralisation abusive.

Le terme "propriété intellectuelle" amène également une réflexion simplifiée. Il mène les gens à se concentrer sur la moindre ressemblance que ces lois disparates ont -- qu'elles créent des privilèges artificiels pour certaines personnes -- et à ignorer leur contenu : les restrictions spécifiques que chaque loi exerce sur le public, et les conséquences qui en résultent. Cette focalisation simpliste sur la forme encourage une approche "économique" à tous ces problèmes.

Ici, l'économie opère comme un véhicule d'affirmations non-vérifiées, comme elle le fait souvent. Ceci inclut des affirmations sur les valeurs, comme quoi par exemple la quantité de production compte alors que la liberté et la manière de vivre importent peu, et des postulats en majorité faux, tel celui qui affirme que les copyrights sur la musique aide les artistes musicaux, ou que les brevets sur les médicaments aident aux recherches d'ordre vital.

Un autre problème est qu'à la très large échelle de la "propriété intellectuelle", les problèmes spécifiques soulevés par les diverses lois deviennent quasiment invisibles. Ces problèmes viennent des spécifités de chaque loi -- précisément ce que le terme de "propriété intellectuelle" cherche à faire oublier. Par exemple, un problème relatif à la loi sur le copyright est de savoir si le partage de la musique devrait être autorisé. La loi sur les brevets n'a rien à voir avec ça. La loi sur les brevets concerne les problèmes tels que la production et la vente à bas prix de médicaments vitaux par les pays pauvres. La loi sur le copyright n'a tiens à voir avec de tels problèmes.

Aucun de ces problèmes n'est économique par nature, mais ils ne sont pas similaires pour autant. Quiconque les observant superficiellement au travers de l'aspect économique les appréhendera mal. Si vous mettez toutes les lois dans le même sac de la "propriété intellectuelle", vous découvrirez que ceci obstrue votre capacité de réflexion sur chacune de ces lois.

Par conséquence, une quelconque opinion sur "le problème de la propriété intellectuelle" et la moindre généralisation de cette catégorie supposée sont très certainement stupides. Si vous pensez que toutes ces lois ne constituent qu'un seul et unique problème, vous aurez tendance à vous constituer une opinion à partir d'une série de généralisations, dont aucune n'est bonne.

Si vous voulez réfléchir de manière lucide aux problèmes soulevés par les brevets, les copyrights, ou les marques déposées, la première étape est d'oublier l'idée de les mettre toutes dans le même panier, et de les traiter comme des sujets séparés. Le seconde étape est de rejeter la vision étroite et les images simplistes que le terme de "propriété intellectuelle" suggère. Considérez chacun de ces problèmes séparément, dans sa totalité, et vous pourrez les considérer correctement.

Et pour la réforme de l'OMPI, entre autres choses appelons à changer son nom.

 

Translations of this page:

Pourquoi l'“Open Source”

Why “Open Source” misses the point of Free Software

par Richard Stallman

Quand nous considérons un logiciel comme « libre » cela signifie qu'il respecte les libertés fondamentales de l'utilisateur : la liberté de l'exécuter, de l'étudier, de le modifier et de redistribuer des copies modifiées ou non. C'est une question de liberté et non de coût, comme par exemple dans « free speech » .

Ces libertés sont extrêmement importantes. Elles sont essentielles, non seulement pour le simple utilisateur mais également pour promouvoir la solidarité sociale -- c'est à dire le partage et la coopération. Leur importance grandit au même rythme que la numérisation de nos activités culturelles et nos vies. Dans un monde de sons, d'images et de mots numériques, le logiciel libre devient de plus en plus un instrument d'égalisation de nos libertés.

Des dizaines de millions de personnes de par le monde utilisent des logiciels libres. Les écoles de plusieurs régions d'Inde et d'Espagne enseignent maintenant à tous leurs étudiants l'utilisation du système d'exploitation GNU/Linux. Mais aucun d'eux n'a entendu parler des raisons qui nous ont poussé à développer ce système et à créer la communauté du logiciel libre, car aujourd'hui ce système et cette communauté sont décrits comme faisant partie de l'« open source » et attribués à une philosophie différente dans laquelle ces libertés sont à peine mentionnées.

Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté des utilisateurs d'ordinateurs depuis 1983. En 1984, nous avons lancé le développement du système d'exploitation libre GNU/Linux. Nous pouvions ainsi éviter les systèmes d'exploitation non-libre qui refusent la liberté à leurs utilisateurs. Au cours des années 80, nous avons développé la majorité des composants de ce système aussi bien que la GNU General Public License, une licence spécifiquement destinée à protéger les libertés de tous les utilisateurs d'un programme.

Cependant, la majorité des utilisateurs et développeur n'était pas d'accord à propos des buts du mouvement du logiciel libre. En 1998, la communauté du logiciel libre s'est divisée et à commencé une campagne au nom de l'« open source ». Ce terme a été proposé afin d'éviter toute confusion avec le terme « logiciel libre » mais rapidement il devint associé aux vues philosohpique qui sont tout à fait différentes du mouvement du logiciel libre

Some of the proponents of « open source » considered it a “marketing campaign for free software,” which would appeal to business executives by citing practical benefits, while avoiding ideas of right and wrong that they might not like to hear. Other proponents flatly rejected the free software movement's ethical and social values. Whichever their views, when campaigning for “open source” they did not cite or advocate those values. The term “open source” quickly became associated with the practice of citing only practical values, such as making powerful, reliable software. Most of the supporters of “open source” have come to it since then, and that practice is what they take it to mean.

Nearly all open source software is free software; the two terms describe almost the same category of software. But they stand for views based on fundamentally different values. Open source is a development methodology; free software is a social movement. For the free software movement, free software is an ethical imperative, because only free software respects the users' freedom. By contrast, the philosophy of open source considers issues in terms of how to make software “better”--in a practical sense only. It says that non-free software is a suboptimal solution. For the free software movement, however, non-free software is a social problem, and moving to free software is the solution.

Free software. Open source. If it's the same software, does it matter which name you use? Yes, because different words convey different ideas. While a free program by any other name would give you the same freedom today, establishing freedom in a lasting way depends above all on teaching people to value freedom. If you want to help do this, it is essential to speak about “free software.”

We in the free software movement don't think of the open source camp as an enemy; the enemy is proprietary software. But we want people to know we stand for freedom, so we do not accept being misidentified as open source supporters.

Common misunderstandings of “free software” and “open source”

The term “free software” has a problem of misinterpretation: an unintended meaning, “Software you can get for zero price,” fits the term just as well as the intended meaning, “software which gives the user certain freedoms.” We address this problem by publishing the definition of free software, and by saying “Think of free speech, not free beer.” This is not a perfect solution; it cannot completely eliminate the problem. An unambiguous, correct term would be better, if it didn't have other problems.

Unfortunately, all the alternatives in English have problems of their own. We've looked at many alternatives that people have suggested, but none is so clearly “right” that switching to it would be a good idea. Every proposed replacement for “free software” has some kind of semantic problem--and this includes “open source software.”

The official definition of “open source software” (which is published by the Open Source Initiative and too long to cite here) was derived indirectly from our criteria for free software. It is not the same; it is a little looser in some respects, so open source supporters have accepted a few licenses that we consider unacceptably restrictive of the users. Nonetheless, it is fairly close to our definition in practice.

However, the obvious meaning for the _expression_ “open source software” is “You can look at the source code,” and most people seem to think that's what it means. That is a much weaker criterion than free software, and much weaker than the official definition of open source. It includes many programs that are neither free nor open source.

Since that obvious meaning for “open source” is not the meaning that its advocates intend, the result is that most people misunderstand the term. Here is how writer Neal Stephenson defined “open source”:

Linux is “open source” software meaning, simply, that anyone can get copies of its source code files.

I don't think he deliberately sought to reject or dispute the “official” definition. I think he simply applied the conventions of the English language to come up with a meaning for the term. The state of Kansas published a similar definition:

Make use of open-source software (OSS). OSS is software for which the source code is freely and publicly available, though the specific licensing agreements vary as to what one is allowed to do with that code.

The open source people try to deal with this by pointing to their official definition, but that corrective approach is less effective for them than it is for us. The term “free software” has two natural meanings, one of which is the intended meaning, so a person who has grasped the idea of “free speech, not free beer” will not get it wrong again. But “open source” has only one natural meaning, which is different from the meaning its supporters intend. So there is no succinct way to explain and justify the official definition of “open source.” That makes for worse confusion.

Different values can lead to similar conclusions...but not always

Radical groups in the 1960s had a reputation for factionalism: some organizations split because of disagreements on details of strategy, and the two daughter groups treated each other as enemies despite having similar basic goals and values. The right-wing made much of this, and used it to criticize the entire left.

Some try to disparage the free software movement by comparing our disagreement with open source to the disagreements of those radical groups. They have it backwards. We disagree with the open source camp on the basic goals and values, but their views and ours lead in many cases to the same practical behavior--such as developing free software.

As a result, people from the free software movement and the open source camp often work together on practical projects such as software development. It is remarkable that such different philosophical views can so often motivate different people to participate in the same projects. Nonetheless, these views are very different, and there are situations where they lead to very different actions.

The idea of open source is that allowing users to change and redistribute the software will make it more powerful and reliable. But this is not guaranteed. Developers of proprietary software are not necessarily incompetent. Sometimes they produce a program which is powerful and reliable, even though it does not respect the users' freedom. How will free software activists and open source enthusiasts react to that?

A pure open source enthusiast, one that is not at all influenced by the ideals of free software, will say, “I am surprised you were able to make the program work so well without using our development model, but you did. How can I get a copy?” This attitude will reward schemes that take away our freedom, leading to its loss.

The free software activist will say, “Your program is very attractive, but not at the price of my freedom. So I have to do without it. Instead I will support a project to develop a free replacement.” If we value our freedom, we can act to maintain and defend it.

Powerful, reliable software can be bad

The idea that we want software to be powerful and reliable comes from the supposition that software is meant to serve its users. If it is powerful and reliable, it serves them better.

But software can only be said to serve its users if it respects their freedom. What if the software is designed to put chains on its users? Then reliability only means the chains are harder to remove.

Under the pressure of the movie and record companies, software for individuals to use is increasingly designed specifically to restrict them. This malicious feature is known as DRM, or Digital Restrictions Management (see DefectiveByDesign.org), and it is the antithesis in spirit of the freedom that free software aims to provide. And not just in spirt: since the goal of DRM is to trample your freedom, DRM developers try to make it hard, impossible, or even illegal for you to change the software that implements the DRM.

Yet some open source supporters have proposed “open source DRM” software. Their idea is that by publishing the source code of programs designed to restrict your access to encrypted media, and allowing others to change it, they will produce more powerful and reliable software for restricting users like you. Then it will be delivered to you in devices that do not allow you to change it.

This software might be “open source,” and use the open source development model; but it won't be free software, since it won't respect the freedom of the users that actually run it. If the open source development model succeeds in making this software more powerful and reliable for restricting you, that will make it even worse.

Fear of freedom

The main initial motivation for the term “open source software” is that the ethical ideas of “free software” make some people uneasy. That's true: talking about freedom, about ethical issues, about responsibilities as well as convenience, is asking people to think about things they might prefer to ignore, such as whether their conduct is ethical. This can trigger discomfort, and some people may simply close their minds to it. It does not follow that we ought to stop talking about these things.

However, that is what the leaders of “open source” decided to do. They figured that by keeping quiet about ethics and freedom, and talking only about the immediate practical benefits of certain free software, they might be able to “sell” the software more effectively to certain users, especially business.

This approach has proved effective, in its own terms. The rhetoric of open source has convinced many businesses and individuals to use, and even develop, free software, which has extended our community--but only at the superficial, practical level. The philosophy of open source, with its purely practical values, impedes understanding of the deeper ideas of free software; it brings many people into our commnunity, but does not teach them to defend it. That is good, as far as it goes, but it is not enough to make freedom secure. Attracting users to free software takes them just part of the way to becoming defenders of their own freedom.

Sooner or later these users will be invited to switch back to proprietary software for some practical advantage. Countless companies seek to offer such temptation, some even offering copies gratis. Why would users decline? Only if they have learned to value the freedom free software gives them, to value freedom as such rather than the technical and practical convenience of specific free software. To spread this idea, we have to talk about freedom. A certain amount of the “keep quiet” approach to business can be useful for the community, but it is dangerous if it becomes so common that the love of freedom comes to seem like an eccentricity.

That dangerous situation is exactly what we have. Most people involved with free software say little about freedom--usually because they seek to be “more acceptable to business.” Software distributors especially show this pattern. Nearly all GNU/Linux operating system distributions add proprietary packages to the basic free system, and they invite users to consider this an advantage, rather than a step backwards from freedom.

Proprietary add-on software and partially non-free GNU/Linux distributions find fertile ground because most of our community does not insist on freedom with its software. This is no coincidence. Most GNU/Linux users were introduced to the system by “open source” discussion which doesn't say that freedom is a goal. The practices that don't uphold freedom and the words that don't talk about freedom go hand in hand, each promoting the other. To overcome this tendency, we need more, not less, talk about freedom.

Conclusion

As the advocates of open source draw new users into our community, we free software activists have to work even more to bring the issue of freedom to those new users' attention. We have to say, “It's free software and it gives you freedom!”--more and louder than ever. Every time you say “free software” rather than “open source,” you help our campaign.

Footnotes

Joe Barr wrote an article called Live and let license that gives his perspective on this issue.

Lakhani and Wolf's paper on the motivation of free software developers says that a considerable fraction are motivated by the view that software should be free. This was despite the fact that they surveyed the developers on SourceForge, a site that does not support the view that this is an ethical issue.


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