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[Fsfe-france-sci] Charte constitutionnelle et post Kyoto en ligne de


From: France Bleue
Subject: [Fsfe-france-sci] Charte constitutionnelle et post Kyoto en ligne de
Date: Wed, 16 Mar 2005 00:29:15 +0100


A l'attention de FSFE-FRANCE-SCI






Charte constitutionnelle et post Kyoto en ligne de mireMardi 15 mars 2005

Les valeurs de la Charte, déjà le débat sur l'après-kyoto, discours et réalités

     

Comment réguler proprement le carbone libéré dans l'atmosphère ?


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Le protocole de Kyoto vient donc d'entrer en vigueur. Dans ces colonnes, nous appelions à nous interroger sur l'absence remarquée de pays comme les Etats-Unis, la Chine ou l'Inde. Autant l'Europe doit-elle se donner les moyens de mener la bataille "en avant", autant cela exige aussi qu'elle se donne réellement les moyens d'évaluer les politiques menées pour s'assurer qu'elle n'aura pas à payer le prix sans bénéficier des effets qu'elle en attend légitimement (limiter la dérive climatique).

C'est en partie le sens de nos ateliers bleus, non pas pour contester la mise en route du protocole, au contraire, mais pour stigmatiser l'aveuglement qui consisterait à s'en satisfaire. Aussi, nous appelons à une réflexion, dès à présent, sur l'au-delà de Kyoto. Au-delà ? C'est à dire après 2012 d'une part, mais aussi en complément du protocole d'autre part.

Les Ministres de l'Environnement des Vingt-Cinq viennent de fracasser à leur manière les objectifs du protocole en fixant des objectifs chiffrés d'émission de gaz à effet de serre avec une réduction de 15 à 30% d'ici 2020 et de 60 à 80% d'ici 2050 par rapport aux émissions de 1990.

Avons-nous les moyens de notre politique ? Avons-nous mesuré les contraintes géopolitiques de tels objectifs ? Avons-nous évalué les situations climatiques auxquelles les diverses hypothèses conduisent ? Enfin - ce sera le sens de la conférence atelier du jeudi 17 mars -, les mécanismes mis en place par le protocole de Kyoto, et ceux complémentaires de l'Union Européenne, sont-ils de nature à permettre de projeter raisonnablement ces objectifs dans l'après Kyoto ?

L'ambition des objectifs annoncés par l'UE est claire et s'analyse sans ambiguïté dans la guerre de communication intercontinentale qui se joue. Mais, comme il n'existe aucune certitude sur notre capacité à limiter le réchauffement climatique avec des diminutions aussi tardives - car nous confondons malheureusement "émissions de carbone" et "stock de carbone" libéré dans la biosphère -, il sagit d'affrontements symboliques au sens noble du terme. Bref, il ne s'agit à ce stade que de propositions et le chemin à parcourir avant de les entériner sera long, difficile et semé du doute sur le prix à payer comparé au bénéfice attendu.

Il faudra non seulement convaincre les pays qui ont refusé de participer à Kyoto mais aussi une bonne partie de ceux qui ont ratifié le protocole par pur calcul comme la Russie ou certains pays qui estiment aujourd'hui être à la limite supérieure de ce qu'il peuvent faire pour le bien-être de la planète. Ils ont parfois signé pour participer à la table des discussions. Droits du grand-père, poker-menteur, cynisme et faux idéalisme se côtoient. Ainsi, la Belgique a t-elle immédiatement critiqué la prise de position de son Ministre de l'Environnement. La France ou l'Italie n'ont accepté de participer à cette annonce qui n'engage pourtant à rien qu'à reculons...

Ce qui ne veut pas dire que ces pays ne sont pas prêts à faire beaucoup. Mais encore doivent-ils s'assurer de résultats tangibles éventuels et ne pas partir à la guerre la fleur à la boutonnière si l'on est déjà assuré de la perdre !

Nous poursuivons donc sans tabou l'audit de ce dossier.

Un atelier bleu se tiendra sur ce thème ce jeudi 17 mars 2005 à 18 heures 15 au Pôle Léonard de Vinci dans le cadre de notre partenariat avec les "Propos de Vinci".

« Les effets non souhaités du protocole de Kyoto et de l'EU-ETS »

Jean-Pierre Hauet, consultant et délégué général adjoint du Forum Mondial du Développement Durable


traitera du protocole de Kyoto mais aussi du mécanisme mis en place depuis le 1er janvier par la Directive Européenne d'octobre 2003. En anglais, la formule adoptée pour ce genre d'analyse est « unwanted effects ».

En fait, ce sera sourtout l'occasion de rappeler dans la clarté les mécanismes mis en place par le protocole de Kyoto et ceux déclinés par l'Union européenne qu'il ne faut pas confondre avec les premiers.

Christine Cros, conseillère sur ces questions au Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, dressera dans un prochain atelier (date à préciser) un bilan des enjeux internationaux. Elle participera comme discutante à l'animation du débat qui suivra .

Invitation détaillée et plan en pièce jointe
Les documents seront annexés à cette lettre consultable dans sa version complète en l'ouvrant dans votre navigateur (cf. en tête)
http://207.218.99.146/Vinci/index.htm
     

Après l'adoption de la Charte, Serge Lepeltier nous parle des Valeurs civilisationnelles de l'écologie

La Charte Constitutionnelle a été votée. Dans une certaine indifférence. Si tous ont salué le principe du prolongement des droits et devoirs du citoyen (qui ont fondé le droit de propriété), élargis en 1946 dans un premier temps aux domaines socio-économiques dans la droitre ligne du Keynésiannisme triomphant, au respect "des" environnements en "nature" comme en "santé", chacun y est allé de ses regrets.

Quitte à se payer quelques contradictions de fond comme de forme !

«Que le Parti socialiste et le Parti communiste n'aient pas voulu participer à cette étape historique» qu'était le vote du Congrès sur la Charte de l'environnement «est une faute», a estimé le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier.

Réunis donc en Congrès à Versailles lundi 28 février, les députés et sénateurs ont approuvé la Charte de l'environnement chère à Jacques Chirac, par 531 voix contre 23, malgré la décision du PS de ne pas prendre part au vote et celle du PCF de s'abstenir. Parce que le principe "pollueur-payeur", pourtant grand principe libéral de régulation du marché, n'y figure pas ! Et n'a sans aucun doute pas à y figurer. Le débat est provisoirement clos. Car, il se posera à l'échelon européen.

Nous ne dirons pas que les abstentionnistes ont fait le choix du mépris de l'écologie en voulant en faire une occasion de politique polticienne car, si l'écologie doit justement nous faire dépasser nos clivages, c'est au titre même des droits fondamentaux de la Constitution, sociaux, économiques, citoyens et environnementaux désormais. Ce serait trop facile.

Plutôt, «C'est une occasion manquée d'union nationale sur un thème qui doit nous lier plutôt que nous diviser», comme l'a estimé le ministre. «Je suis convaincu que l'intérêt supérieur aurait dû passer au-dessus de simples tactiques à court terme... sur une question aussi essentielle pour la planète...

C'est en réalité au niveau des valeurs essentielles que les clivages doivent être dépassés. C'est le sens de l'initiative prise par le groupe "33 + 1" auquel nous nous sommes associés pour cette raison et qui reçoit le Ministre Jeudi 24 mars à 20 heures, comme il reçoit des personnalités de tout bord attachées à la défense des valeurs civilisationnelles qui constituent le socle de cette République européenne que nous appelons de nos voeux.

A l'occasion de la Journée de la Femme, le Ministre écrivait aux personnels du Ministère "Les femmes sont l'avenir de l'écologie". Ce qui lui valut une volée de bois vert sur la messagerie du dit Ministère. Peut-être aurait-il du s'expliquer sur le sens d'un tel propos qui dépasse la seule revendication féministe pour dire que les valeurs que portent traditionnellement les femmes sont celles dont notre gouvernance aura besoin demain et a d'ores et déjà besoin. Préserver les acquis. Etre des passeurs de mémoire et de temps ("Time-binding" comme disent les sémanticiens outre-atlantique). Préserver le legs des générations...

Comment ne pas rapprocher ce débat des discussions sur la publicité des créateurs de mode Marithé et François Girbaud qui détournent la Cène, célébre tableau de Léonard de Vinci. Jésus et les Apôtres sont des femmes habillées en vêtements de marque. Est-ce blaphématoire ? Est-ce la la loi qui doit fixer limites et repères ? Qu'est-ce qu'une démocratie sans valeurs implicitement partagées ?

Dans un monde dont la culture a plus souvent porté l'esprit de conquête (Mars) que la préservation et l'amour du cadre de vie (Vénus), dont la culture n'a pas empêché l'horreur de la seconde guerre mondiale et les destructions de nos paysages (ramener cela à la simple question ethnique, c'est une manière politiquement correcte de ne pas vouloir réaliser l'aggionarmento de nos valeurs), que peut signifer "préserver nos valeurs dans la mondialisation, donner un sens aux spritualités dont nous sommes issus" ?

Redoutable question que le cercle "33+1" a demandé à Serge Lepeltier de traiter comme cela sera demandé à d'autres, question qu'au lendemain de l'adoption de la Charte consitutionnelle, il est inéluctable de replacer dans l'esprit qui guide depuis plusieurs siècles l'esprit de notre République.

Nous vous invitons à participer à cette soirée originale.

Un dîner-buffet se tiendra sur ce thème le jeudi 24 mars 2005 à 20 heures en l'Espace Saint-Sauveur d'Issy-les-Moulineaux dans le cadre du groupe "33 plus 1".

« Ecologie et Valeurs »

Serge Lepeltier, Ministre


Invitation strictement personnelle aux destinataires de cete lettre en pièce jointe

Par ailleurs, Le Fond Français pour la Nature et l'Environnement informe qu'il a du reporter le lancement du projet des Eco-régions Européennes pris à l'initiative du Conseil Régional d'Ile de France, en présence de , Vice-présidente et Conseillère Régionale d'Ile de France, pour des raisons d'agenda régional et européen. Le déjeuner avec les entreprises était prévu le 22 avril (Info dans une prochaine lettre).


Un Atelier bleu de Vinci se tiendra le jeudi 31 mars 2005 à 18 heures 15 au pôle Léonard de Vinci dans le cadre de notre partenariat avec "Les Propos de Vinci".

« Quelles réalités climatiques face aux discours » (titre provisoire)

Jean-Marc Jancovici


http://207.218.99.135/Ecologie33plus1.htm

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